Réalisée avec le soutien d'Accenture, microStart dévoile la première étude d'impact de la crise Covid-19 concernant spécifiquement les micro-entrepreneurs qui représentent plus de 80% des entreprises actives en Belgique. 69% d'entre eux se déclarent très inquiets pour l'avenir et pour leur capacité à poursuivre leur activité. Pour soutenir les micro-entrepreneurs, microStart déploie un plan de soutien ambitieux, et plaide auprès des gouvernements pour une relance inclusive.
Afin d'aider au mieux les micro-entrepreneurs belges, microStart a mené une enquête de mesure d'impact de la crise Covid-19 auprès de 349 d'entre-eux. Cette enquête a permis de cibler leurs besoins spécifiques afin d'adapter les services et produits proposés mais également pour tenter de sensibiliser les gouvernements sur l'importance de maintenir les mesures d'aide mises en place et de les rendre accesibles à un plus grand nombre.
Il ressort de cette enquête que 69% des répondants sont très ou extrêmement inquiets pour la survie de leur activité dans les 6 prochaines semaines. En effet, 66% des activités ont dû être completement arrêtées en raison des mesures sanitaires, nécessaires, prises par le gouvernement. Et, seules 5% d'entre elles ont pu s'adapter et rouvrir malgré la crise. Concernant leur chiffre d'affaires, 70% des répondants enregistrent une baisse de celui-ci de plus de 50% durant les 4 dernières semaines.
Suite à cette enquête et pour empêcher un nombre important de faillite de micro-entreprises, microStart émet une série de propositions pour que des mesures de soutien et de relance ambitieuses soient prises par les gouvernements. En parallèle, microStart a élaboré un plan de relance en trois étapes pour aider les micro-entreprises à faire face à la crise et à préparer la reprise. Pour l'aider à relever ce défi économique et social, microStart lance un appel à la solidarité auprès des gouvernements et de ses partenaires pour rejoindre BNP Paribs Fortis, Funds For Good, Degroof Petercam et la Fondation Bernheim dans le financement de ce plan, dont le besoin est évalué à 2 265 000 € de fonds de prêts d'honneur.